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Les « trois limites » que fixe Bruneau Retailleau aux manifestations agricoles

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, prévient qu'il n'acceptera pas que les manifestations d'agriculteurs aboutissent à un « blocage durable » du pays.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a prévenu qu’en cas il n’acceptera pas que les manifestations d’agriculteurs aboutissent à un « blocage durable ». Sinon, ce sera « tolérance zéro » a-t-il prévenu.

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« Manifester est un droit constitutionnel, mais il y a des limites, a prévenu le ministre de l’Intérieur, Bruneau Retailleau, ce dimanche 17 novembre 2024 devant le Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Je leur ai indiqué [aux syndicats agricoles, NDLR] qu’il y a trois limites : pas d’atteinte aux biens, pas d’atteintes aux personnes, et pas […] de blocages durables parce que sinon, ce sera tolérance zéro. »

« Nous n’hésiterons pas à mobiliser les forces mobiles »

Les journalistes ont interrogé Bruneau Retailleau sur la « tolérance » du précédent ministre de l’Intérieur lors de la dernière mobilisation. « Je n’ai pas parlé de fumier, […] d’actions symboliques dès lors qu’il n’y a pas de dégradations, […] d’atteintes à la personne ou de blocage, a répondu le ministre. S’il y a un blocage durable, un enkystement, nous n’hésiterons pas à mobiliser les forces mobiles pour […] assurer la liberté de circulation. »

Bruno Retailleau a assuré qu’il se met « à la place de nos agriculteurs. La France est une grande puissance agricole mais qui d’année en année s’affaiblit. […] On a tout faux en termes d’approche économique. […] Bureaucratisation à l’intérieur et libération à l’extérieur à tout vent à l’extérieur avec le Ceta, avec le Mercosur. Si la France le signait, et nous ne le signerons pas, cela reviendrait à importer une agriculture qu’on interdit en France. »

« Deux poids, deux mesures »

Interrogé sur le risque de « convergence » entre les manifestations de cheminots et celle des agriculteurs, le ministre a répondu qu’il n’y croyait pas. « Parce que les cheminots, c’est routinier [la grève, NDLR], précise-t-il. Entre des agriculteurs qui n’arrivent plus à vivre de leur métier, et des syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français, il y a deux poids, deux mesures. »

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